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Titre de l'ouvrage : La Saison de la sorcière

Sous titre :

Auteur (s) : Roland C. Wagner

Éditeur : 2003 ; J’ai lu, 2006

Nombre de pages : 222 pages

Mots clés : terrorisme, magie, politique fiction, Amérique, OMC, impérialisme, tiers monde

Genre littéraire : Science fiction

Présentation de l'ouvrage :

Résumé :
Cela commence comme une journée normale, dans une ville de Paris pas très éloigné dans le temps. Tout est normal, jusqu’à ce qu’une immense sorte de ptérodactyle arrache la Tour Eiffel, et disparaisse avec elle.
L’Amérique, sous prétexte de sécuriser la France, l’a envahi et mis sous protectorat. La situation mondiale, appuyée par l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce), n’est que prise de pouvoir par les « grandes nations » des plus faibles.
La disparition du symbole français, considéré comme un attentat terroriste par l’Amérique, qui lui a donné le mobile de son invasion, n’est pas la première bizarrerie depuis ces derniers mois.Des statues de mao on dévasté Pékin, et d’autres symboles nationaux ont été détruits, ou modifiés sur toute la planète, sauf en Amérique, mais sans jamais faire de victimes. Pour ne rien arranger, la seule explication « rationnelle » trouvée pour expliquer ces faits, est que les terroristes sont des sorciers. Le Mal vient de prendre une nouvelle figure, glanée dans un passé obscurantiste.
Pour combattre ce nouvel ennemi, les dirigeants de tous les pays se lancent dans une immense chasse au sorcier pour se constituer une armée capable de répondre à ces terroristes.

Pour Fric, sorti tout fraîchement de prison pour une histoire de drogue, tout ceci est évidemment extraordinaire. Mais son principal problème est de reprendre une vie normale.

Avis :
Un court récit de dénonciation des dérives du libéralisme sauvage, des pouvoirs actuels, ayant pour fer de lance l’Amérique. Roland C. Wagner, en quelques pages mêlant démonstrations économiques, politiques, technologiques et actions nous livre le brûlot d’une vision proche de notre avenir. Même si les banlieusards parisiens, dont je fais parti,  se retrouveront facilement dans cette France plus futuriste, politiquement et sociologiquement parlant, la technologie est presque actuelle, la seule différence étant l’intégration de la magie par le truchement de l’informatique. Mais il est dommage que cette petite touche de fantastique soit complètement noyée dans la dénonciation, les démonstrations et même un cours sur l’informatique. Je ne suis pas contre la responsabilisation du lecteur, l’information par le biais du roman. C’est souvent le but avoué de la politique fiction, ou du cyberpunk. Mais là, je trouve que le ton manque soit de vigueur, soit d’entrain. Le récit n’est là que pour véhiculer l’engagement de l’auteur, mais il manque quelque chose pour que ces idées percutent tout en ayant le plaisir de lire un bon livre de science fiction.

Puis la définition mi figue mi raisin du terrorisme qui ressort du récit … il ne faut pas combattre par les armes, même pour une cause (presque une remise en cause des différents mouvements de résistance), mais plus intelligemment, sans violence… me laisse un peu perplexe. Je suis très loin d’être un militariste,  et le moyen de résistance utilisé dans le récit est évidement tout beau… ils sont où les bisounours ?... mais très éloigné du réalisme de la démonstration mondiale de l’auteur. Un moyen d’apporter un peu de légèreté ? Ou une troisième voie utopiste et irréaliste, comme dans le livre d’Henri Loevenbruck ?

Pour finir sur une touche plus positive, c’est un récit intéressant pour de jeunes lecteurs, ou lecteur de tout âge débutant dans le genre, ayant en prime un intérêt pour la situation mondiale globale.

PS : Cet avis ne reflète en rien l’avis que j’ai sur Roland C. Wagner, un auteur qui me plaît personnellement, et que je vais continuer à lire avec plaisir.

Illustrateur : Benjamin Carré

ISBN : 2-290-32558-9

Prix : 4,50 €

Avis personnel : avis positif claude

Auteur du résumé : dilvich

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