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Titre de l'ouvrage : Gallica

Sous titre : Les Enfants de la veuve, livre III

Auteur (s) : Henri Loevenbruck

Éditeur : Bragelonne, 2005

Nombre de pages : 449 pages

Mots clés : druide, christianisme, loup, monde parallèle, Merlin, utopie, 1154, Compagnon.

Genre littéraire : Fantasy historique

Présentation de l'ouvrage :

Quatrième de couverture.
L’hiver s’abat sur l’an 1154 dans les couleurs sombres de l’apocalypse. Les brumes, ces créatures de légendes, ont quitté le monde. Ce sont les hommes, à présent, qui meurent les uns après les autres, emportés par cette épidémie dont nul ne connaît le nom.
Bohem, celui que les Compagnons du Devoir, nomment Liberté Outremer, saura-t-il trouver le remède à cette malédiction ? Trouvera-t-il la troisième voie ?
Car il est l’enfant de la Veuve, le passeur des mondes. Il est l’héritier de la parole perdue, celui qui pourra achever l’hiver, guider les hommes et les loups vers un nouveau printemps.
Pendant que le monde se déchire, que les rois et les soldats du Christ s’affrontent dans un ultime combat, Bohem cherche le chemin d’une nouvelle chance.
S’il échoue, Gallica, à jamais, échappera à nos mémoires.

Avis :
Ce troisième volume commence par une note de l’auteur, désabusée mais combative, sur la place des loups dans notre société.

Je n’ai pas lu deuxième volume de Gallica, La Voix des Brumes, mais j’ai quand même réussi à me raccrocher aux branches pour ce troisième volume ;-) . Henri Loevenbruck n’a pas perdu de sa verve et de sa qualité d’écriture. On sent toujours autant sa volonté de refus de la violence comme solution de conflit, et son attachement à un homme vivant, non sur la planète Terre, mais avec elle.
Jusqu’au bout, le monde des contes, celui des Druides et des forces terrestres, se conjuguent avec l’Histoire du Christianisme.
Bohem est le représentant d’une troisième voie, non violente, que l’auteur voudrait tant voir exister. Dépositaire de l’héritage de sa mère Aléa, héroïne du cycle de La Moira, il se retrouve héros involontaire d’un peuple perdu. L’icône d’un rêve d’un monde sans pouvoirs totalitaires, sans religion imposée (où pas de religion du tout ?), où chaque homme, chaque femme seraient, tous ensemble, maître de leur destin. Une belle utopie.
C’est la ligne tenue depuis la Moira. Que l’on y croit, ou pas (comme moi), le récit est suffisamment prenant et bien écrit pour que cela ne tourne pas au cours de morale. La mort et la vie ont droit au même traitement, froide et sans pitié pour l’une, pleine d’espérance pour l’autre, mais pas de guimauve à al Walt Disney. La tristesse et la joie, l’amour et l’amitié étayent le fait que tout cela fait partie d’une même chose qu’il faut accepter, tout en se battant pour que la vie se passe le mieux possible pour tous. Se battre, oui, mais pacifiquement.

Une belle histoire, dont le contenu, toujours très documenté, comme pour les Compagnons du devoir, est toujours plus destinée à un public jeune, dont l’espérance n’est pas encore usée, où à de « vieux » nostalgiques de cette même espérance de jeunesse.

Illustrateur : Michael Welply

ISBN : 2-915549-15-X

Prix : 20,00 €

Avis personnel : avis positif claudeavis positif claude

Auteur du résumé : dilvich

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