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Titre de l'ouvrage : Les Enfants de Húrin (The Tale of The Children of Húrin)

Sous titre :

Auteur (s) : J.R.R Tolkien

Éditeur : 2007, Christian Bourgeois, 2008

Nombre de pages : 298 pages

Mots clés : Saga, Elfe, dragon

Genre littéraire : Heroic fantasy

Présentation de l'ouvrage :

Résumé :
Morgoth, le premier des Seigneurs ténébreux, Valar déchu et incarné sur les Terres du milieu, étend de plus en plus sa formidable puissance sur tous les peuples et sur toutes les terres.
En ces temps, les héros affrontaient les Orques et toutes les sombres forces que leur envoyait le Noir Ennemi. Parmi ces héros, il y eu Húrin, qui eu avec Morwen deux enfants, Túrin et Niënor.
Húrin combattit Morgoth, et par ce combat, il a condamné toute sa famille à la malédiction de son ennemi. Bien que Morgoth, par son incarnation soit devenu moins qu’un Valar, sa puissance était encore grande, et la malédiction fut terrible, s’abattit sur ses victimes. C’est l’histoire de  Túrin et Niënor qui se déroule ici, mais aussi celle de la malédiction de Morgoth.

Situé des milliers d’années avant le Seigneur des anneaux, d’ailleurs, il n’y a pas encore d’anneaux, ni de hobbit… Les Enfant d’Hùrin fait parti d’histoires regroupées sous le nom de Livres des Contes perdus , dont le Conte de Tinúviel, Turambar et le Foalókë (Túrin et le Dragon) et la Chute de Gondolin.

Avis :
Loin d’être un fond de tiroir de la famille Tolkien, voici un livre ou l’on a autant d’intérêt à lire les préface et appendice que le récit lui-même. Je suis un fan de la première heure, sans le coté « collectionneur » et je n’ai pas lu tout ce qui a été écrit sur J.R.R Tolkien. Cependant, j’ai apprécié la présentation faite par son fils, Christopher Reuel Tolkien. Elle met en parallèle écriture et vie de son père, et donne un éclairage sur la gestation et la naissance de ces textes.

Pour ce qui est du texte, l’histoire nous est relaté par un conteur extérieur, et par les personnages eux-mêmes. Le ton est « heroic », bien sur. Nous sommes en plein combat du bien contre le mal, et le moment fort, coté héroïsme, sera le combat de Túrin contre Glarung, « Le père des dragons » et le premier des dragons de Morgoth. Pour la part « pas de chance » de l’heroic fantasy sérieuse, c’est toute la vie des enfants de Húrin qui en porte la charge dramatique.
J’ai eu du mal à me remettre dans le bain des noms, cet écueil contre lequel butent nombre de lecteurs débutants, lorsqu’ils abordent un texte de fantasy, et encore plus une saga. Mais la barre se laisse passer assez facilement, et l’on retrouve tout le plaisir du monde de Tolkien. Ce plaisir d’être, comme je le disais pour les annales du disque-monde de Terry Pratchett, en terrain connu mais entièrement à découvrir, d’être dans un monde qui a gagné, par les efforts de son auteur, le droit « d’être », et de perdurer.

Par contre, pour ce qui est de la traduction, je ne m’avancerais pas. La traduction du Seigneur des anneaux pour Christian Bourgeois (la superbe édition en un volume, broché, avec les dessins d’Allan Lee) a suffisamment défrayé la chronique sur Internet pour que j’en rajoute. Et je ne suis pas, très loin de là, un expert de « l’anglois ».  Tout ce que je peux dire, c’est que le traducteur n’est pas le même, c’est tout.

Alors, pour les débutants, prendre une bonne bolée d’air pour passer les premières pages, puis vous profiterez de ce petit effort pour vous faire un grand plaisir. Et si cela vous plait, direction Bilbo le hobbit, puis le Seigneur des anneaux, le Silmarillion, Contes et légendes inachevés… ce ne sera que le début d’un chemin semé d’émerveillement

Préface de Christopher Tolkien
Appendice, Lise de noms, et carte à la fin du livre

Traduit de l’anglais par Delphine Martin
Illustrateur : Alan Lee
ISBN : 978-2-267-01965-0

Prix : 25€00

Avis personnel : avis positif claudeavis positif claudeavis positif claude

Auteur du résumé : Dilvich

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