Titre de l'ouvrage : La Nuit du prédateur (The Gypsy)
                            Sous titre : 
                            Auteur (s) : Steven Brust et Megan Lindholm (alias Robin Hobb)
                            Éditeur : 1992 ; Mnémos – Icares l’aventure imaginaire,  2006
                            Nombre de pages : 307 pages
                            Mots clés : autre monde, gitan, sorcellerie, passeur
                            Genre littéraire : Fantastique contemporain
                            Présentation de l'ouvrage : 
                            
                            Résumé :
                              Quatrième de couverture
                              Cigány est le Gitan. Il arpente la ville de Lakota dans un  nuage de magie.
                              Stepovitch est un flic endurci, qui passe son temps à  découvrir des victimes assassinées dans le sillage du Gitan.
                              La Belle Dame règne autour des habitants pour les  emprisonner dans son réseau mortel… jusqu’à ce que les souvenirs oubliés du  Gitan se dressent entre la ville bien-aimée de Stepovitch et les sombres  projets du Monde d’en bas et sauver la ville.
                            Avis :
                              Après le Dernier  Magicien, Megan Lindholm, cette fois-ci accompagnée de Steven Brust, offre  une nouvelle vision de la ville entremêlée de magie d’une grande beauté. Le  mélange de mondes, de réalités, donne une lecture ardue, mais prenante à qui  sait ne pas perdre le fil du récit. Et là est la plus grande difficulté. La  construction du roman, les chapeaux, les chapitres qui ne relatent que de court  moment, mais si plein de visions des auteurs, apporte une complexité qui égare  le lecteur, sans toute fois le perdre complètement. Mais il faut vraiment tenir  la rampe.
                              Dès le début, nous sommes immergés dans un monde à la  réalité noire et froide de la police urbaine liée à celles des mondes oniriques  par le biais de gitans, depuis toujours peuple en marge des ces différentes  lieux. Le rythme, calqué sur les pensées des différents personnages, se pare  d’une certaine lenteur. Cependant, cette impression fait place à la sensation  d’un déplacement dans un brouillard épais et lourd, que seule la qualité du  récit permet de percer. On y retrouve l’ambiance feutrée pleine de poésie, de  violence et de peur du Dernier magicien,  ainsi que des situations où différents sentiments peuvent être exprimés  pleinement et simplement par les auteurs, comme l’amour  et la tristesse de Stepovitch pour sa fille,  qu’il ne peut voir grandir que de loin.
                              Sans vouloir la minimiser, n’ayant rien lu de lui, je ne  saurais dire quelle est la participation de Steven Brust dans ce roman, mais  les deux auteurs nous ont donné là un beau livre.
                            Même s’il n’est pas le personnage principal, j’ai un petit  faible pour le Cocher, qui peut être rapproché d’autres personnages mythiques,  comme Charron.
                            Donc encore un très bon et beau livre, mais peu recommander  pour des lecteurs débutant dans le genre, quelque soit leur âge.
                            Ha oui, les notes en fin de volume, oh gens de Mnémos, ce  n’est pas pratique du tout. Personnellement, j’ai vite abandonné, cela coupe  trop la lecture, ce qui est vraiment gênant dans un tel livre.
                             
                            Illustrateur : Guillaume Sorel
                             ISBN :  2-915159-69-6
                            Traducteur : Traduit de l’américain par Thibaud Eliroff
                            
Prix : 21,50 € 
                            Avis personnel : 


                            Auteur du résumé : Dilvich