Titre de l'ouvrage :  Les
Chroniques des Ravens (Dawnthief, Chronicles of the Raven, Book one) 
                            Sous titre :  Aubemort,
vol. 1 
                            Auteur (s) :  James
Barclay 
                            Éditeur :  1999 ;
Bragelonne; 2002, Pocket – Fantasy n° 5863, 2005 
                            Nombre de pages :  625
pages 
                            Mots clés :  mercenaire,
Magocrathie, mage, autre dimension, démon 
                            Genre littéraire : Heroic
    fantasy
                            Présentation de l'ouvrage : 
                            
Présentation du cycle Les Chroniques des Ravens
Résumé :
 Les Ravens sont un groupe de mercenaires, les
  plus chers du marché sur Bahia, mais aussi les plus surs. Ils sont liés
  par un code strict, qui fait d’eux les meilleurs tueurs, mais jamais
  des assassins.
Mais ils prennent de l’âge, et à la tête
  d’une
  fortune confortable, certains membres pensent à la retraite. Jusqu'à ce
  qu’un mage des Xetesh, collège aux mœurs très obscures
  les entraîne dans une aventure plus que périlleuse… mais
  très bien payée. Seulement le prix se révèle très
  rapidement être la mort pour certains d’entre eux. Malgré tout,
  ils continuent, car le but de la mission ne laisse pas beaucoup d’autres
  choix. Sauver Bahia des Seigneurs Sorcyers ou mourir comme tout le monde. 
Avis :
De l’ Heroic fantasy typique. Les chroniques
  commencent avec un groupe de héros/mercenaires déjà bien
  avancés dans la
  vie (pas autant que les vieux baroudeurs de Gemmell). 
Un guerrier sans passé, surnommé L’inconnu,
  un barbare, Hirad, bourru et simple comme il se doit, un magicien elfe, Ilkar.
  Voilà pour
  l’ossature de la fine équipe. A ceux-là, rajouter quelques
  compagnons tout aussi solides, et vous avez une parfaite équipe de mercenaires,
  avec chacun sa spécialité et une ambiance bon enfant…,
  sauf lorsqu’il s’agit de combattre. Là, c’est le rêve
  de tout joueur de D&D qui voudrait avoir un groupe parfait  J . Mais ça
  ne marche que dans les livres. 
Heureusement, au-delà de l’imagerie
  typique, l’auteur a
  créé un monde où personne n’a le temps de se reposer,
  personnages comme lecteur. La mort survient aussi abruptement que le découpage
  des chapitres. L’écriture de ces chroniques est d’ailleurs
  une des marques les plus visibles de James Barclay. Des paragraphes assez courts
  qui nous font suivre presque au jour le jour les actions des différents
  personnages importants du récit. Cela donne un rythme de lecture très
  rapide, mais qui laisse peu de temps pour absorber les informations, et pour
  qui se perd facilement dans les noms, la distribution en première page,
  juste avant la carte, ne sera pas inutile.
On peut aussi remarquer parfois l’utilisation
  d’un
  langage actuel, mais cela passe bien. 
En fait, j’ai eu un peu l’impression
  de lire la chronique d’une
  campagne de Donjons et Dragons, ou d’un autre jeu médiéval
  fantastique, surtout dans la description des combats individuels. Mais très
  bien écrit, et surtout bien rythmé.
 Traduit de l’Anglais par Isabelle Troin 
Illustrateur : Guillaume Sorel 
                            Prix :  Pocket,
9,30 € ; Bragelonne , 19,00 € 
                            Avis personnel : 

                            Auteur du résumé : Dilvich