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Titre de l'ouvrage : La Trilogie de Bartiméus

Sous titre : L’Amulette de Samarcande (The Amulet of Samarkand)

Auteur (s) : Jonathan Stroud

Éditeur : Wiz, Albin Michel, 2003

Nombre de pages : 557 pages

Mots clés : Démon, magie, magicien, Londres, Uchronie

Genre littéraire : Fantasy unchronique

Présentation de l'ouvrage :

C’est dans une ville de Londres au XXIé siècle, dirigée par des magiciens, tenant sous leur férule les humains n’ayant pas le « don », la plèbe comme ils sont appelés, que cette histoire va se passer.

Bartiméus est un puissant démon, mais il n’apprécie pas d’être appelé comme tel. Il est un Djiin qui porte aussi le nom prestigieux de Sakhr al-Djinn, N’gorso le tout-puissant, Le Serpent à plumes d’argent. Il a déjà vu nombre de civilisations humaines lors de ses précédentes invocations. Il a servi les plus puissants magiciens (d’après ses dires), et croit en sa puissance et surtout son intelligence. Alors lorsqu’il se retrouve sous les ordres d’un magicien débutant de onze ans, il se dit que cela ne va pas durer longtemps, que grâce à sa ruse, démoniaque évidement, cette mission va surtout lui permettre de passer un bon moment qui finira mal pour l’inconscient.

Nathaniel, lui, ne l’entend pas de cette oreille, et compte bien utiliser son esclave infernal pour poursuivre sa vengeance. Mais même s’il est doué pour son âge, le but qu’il s’est donné va en faire voir de toutes les couleurs à celui qu’il a invoqué. Ainsi qu’à lui. Empêtré dans un canevas de conflits de puissances politiques et magiques, l’apprenti-mage va être confronté à beaucoup plus puissant que lui, mais sans jamais en accepter la réalité, colère d’enfant à la clef. Et c’est Bartiméus, lié par un puissant sortilège au jeune mage, qui va devoir tout faire pour qu’il s’en sorte. Être enfermé dans une tabatière pendant une éternité ne lui sied que peu.


Un jeune dont l’on suit l’apprentissage de la magie. Qui se retrouve, malgré son statut de débutant dans les plus hautes sphères des problèmes. Mais qui s’en sort. On pourrait percevoir là une senteur d’Harry Potter (je dis senteur et non des effluves, plus négatif à mon sens, pour ne pas déprécier Harry Potter, un très bon bouquin). En fait, c’est une impression qui m’a poursuivi toute la lecture. Mais ce n’est pas le principal. Le héros étant moins Nathaniel que Bartiméus. D’ailleurs le récit est principalement le fait du Djin.

Avec un récit de qualité, un rythme effréné, des personnages suffisamment développés, un humour qui se voudrait malsain, c’est quand même raconté par un démon, une violence peut-être un peu trop réfrénée, les actes des démons étant un peu trop doux, sans être du Walt Disney, à mon goût. Mais l’auteur s’adresse à un public jeune, même si en tant que presque quadra, je m’y suis senti très à l’aise ;-) .
Quelques critiques du genre humain, par Bartiméus intercalé, mais gentilles. Pas de diatribes enflammées, ni développements contre les différents travers humains (Pour ça, voir Terry Pratchett et son cycle du Disque monde), juste de petites piques cyniques. On voit que ce n’est pas le sujet du livre, mais bien un divertissement, une aventure racontée d’un ton mi-figue mi-raisin, qui atteint parfaitement son but.

Maintenant, nous n’avons plus qu’à attendre le second volume, pour savoir si l’on retrouve le duo mage débutant/démon, ou si ce sera une nouvelle histoire de Bartiméus. Si l’on a droit à un nouveau Harry Potter camouflé derrière un démon, ou plus un Artémis Fowl sans technologie, Nathaniel étant le seul enfant ayant déjà des préoccupations d’adutes (il préférait le champagne à une boisson non alcoolisée). En fait question de principe, car la réponse ne rabaisserait en rien l’intérêt de cette trilogie.

Traduit de l’anglais par Hélène Collon

Prix : 17,00 €

Avis personnel : avis positif claudeavis positif claude

Auteur du résumé : Dilvich

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