Titre de l'ouvrage : Le Déchronologue
                            Sous titre : 
                            Auteur (s) : Stéphane Beauverger
                            Éditeur : La Volte, 2009
                            Nombre de pages : 390 pages
                            Mots clés : Pirate, indien, inca, voyage dans le temps, dieux incas
                            Genre littéraire : Science-Fiction
                            Présentation de l'ouvrage : 
                            
                            
                              Résumé :
                            Le capitaine Henri Villon, pirate de  son état, a engagé une guerre sans merci contre des incursions  temporelles qui vont mener son monde, celui qu'il connaît et qu'il  aime, à une perte certaine. À  l'aide de son navire, le Dechronologue, il tend des guets-apens à  des ennemis au nom prestigieux venus d'un passé qu'il n'a pas connu,  ou d'un avenir encore loin d'être. Il est aidé non seulement par  son équipage, totalement acquis à son capitaine, et par son navire,  qui tire des bordées de mitrailles, mais aussi, de temps.                            
                            Avis :
                              D'abord, je m'excuse de mettre en ligne  si tard la chronique de ce livre. J'ai été le deuxième à  l'acheter. Si si...Et je vais être l'un des derniers à dire le  plaisir que j'ai eu à en parcourir les pages. Heureusement, comme le  temps n'est pas immuable, il me suffira de déplacer quelques dates  pour rattraper mon retard :-).
                            Le Déchronologue... un livre à  la couverture aux couleurs diffuses des mers et des océans. Un lavis  où l'on distingue, perdu entre deux temps, une barque et son  équipage, éclairés par une étrange lumière.
                            Il faudra que les livres électroniques  puissent rendre cela, dans les années à venir... une couverture qui  vous donne envie.. même si dès le livre ouvert, celle-ci n'a plus  d'importance, cachée par les pages d'écriture, mais surtout  l'intérêt de la lecture. Et avec le Déchronologue, l'intérêt est  au rendez-vous.                            
                            Stéphane Beauverger nous a plongés  dans un monde brutal et noir avec sa trilogie « Chromozome ».  Cette fois-ci encore, la noirceur est là, mais c'est celle du monde  pirate, des premiers pas du Nouveau Monde. Un temps et un lieu où la  mort est normale, même violente. Le langage utilisé n'est pas  facile.. d'ailleurs, rien n'est facile dans ce livre... l'auteur  s'étant largement documenter pour, sinon nous dépayser, rendre au  mieux cette époque de découverte et de danger qu'était le XVIIe  siècle. Les deux avec certitude.                            
                            Son personnage principal, Henri Villon  n'a rien à envier à celui  haut en couleur de Jack Barrow dans Pirates des caraïbes... je ne sais pas si cela peut être  un compliment pour vous qui lisez cet avis, mais pour moi si. Les  autres personnages qui vont traverser océans, continents, mers et  temps, auront droit au même traitement. Pas de laissé-pour-compte  dans les livres de Beauverger. Si on apparaît, on existe... et si on  existe, on a un contenu.                            
                            C'est un livre de science-fiction, mais  surtout un livre d'aventure avec un grand A.  Plus jeune, j'ai  lu les histoires des capitaines corsaires et pirates. J'ai retrouvé  la soif d'aventure, de liberté, surtout, que j'avais retenue de ces  lectures. Si Henri Villon est un homme sans foi ni loi, si, comme son  équipage, le piratage est sa vie, mélange de massacre et de  pillage, ce qui va le l'entraîner dans cette aventure seront deux  traits importants de la piraterie. Le butin, avec sa recherche des  Maravillas, objets de grandes richesse et puissance. Mais aussi la  liberté. C'est elle qui le poussera à un combat contre le temps.  Contre ceux qui voudraient changer un monde qu'il aime... et pas  seulement, comme le dit la quatrième de couverture, le combat. Non,  ce qui est important, c'est la liberté, l'indépendance.                            
                            J'ai dit plus haut que le Dechronologue n'est pas un livre facile. Je voualis avant tout parler de sa  construction. Stéphane Beauverger joue avec les chapitres comme le  temps joue avec ses personnages. Son monde est déstructuré par des  bouleversements temporels. Éh  bien, pas de problème, s'est-il dit, se frottant les mains  d'avance.. (heu, peut-être pas...), le récit sera aussi  déstructuré, sautant d'une époque à l'autre.  Cela correspond  bien au livre, étant plus déstabilisant que dérageant, on   excusera l'auteur ;-). Cela aura pu être pire. Jean-Luc Rivera  m'avait fait remarquer que pour aller jusqu'au bout de l'idée,  Stéphane Beauverger aurait dû ne pas mettre de numéro de page.                            
                            En parlant des chapitres, prévoyez  un anglophone, chanteur de surcroit (si possible avec une voix brûlée  par l'alcool et le tabac... c'est beaucoup demander ? ), qui pourra  vous traduire et brailler les exergues du livre.                            
                            Enfin, j'arrive à la fin de cet avis  qui, je l'espère, permettra à d'autres Dechronologue d'  échapper au retour et autre pilon.. qu'ils ne méritent vraiment pas  (hum, les livres électroniques ;-)  ). Et que, surtout, j'aurais  trouvé ces quelques mots qui vous pousseront à le lire, et vous  donnerons autant de plaisir qu'à moi.
                              
                            Illustratrice : Corinne Billon
                            ISBN-10: 2917157054
                            ISBN-13: 978-2917157053
                            
                            Prix : 18€00
                            Avis personnel : 



                            Auteur du résumé : Dilvich